J'ai découvert Matoo en janvier 2004 (le 25, sans doute), en faisant une recherche sur versatile (pour des problèmes de traduction et de faux-amis).

Je me fais un cadeau à moi toute seule : florilège de mes posts préférés (si j'en oublie, je les rajouterai plus tard), ce qui me permettra de les retrouver vite quand j'en ai besoin (car je les cite régulièrement, sur mes blogs ou IRL).

Dans les premiers billets, un qui m'avait marqué était celui sur les petits pains au chocolat. J'avais admiré la façon dont Matoo avait rendu son billet aussi entêtant que Joe Dassin. Et la trouvaille de "ZarbiGuy".

(Et là, c'est horrible, je pars à la recherche des posts qui m'ont marqués, je balaie les billets du regard, et je m'aperçois que je pourrais en linker des dizaines… Pas plus de dix, allons, pas plus de dix.)

Matoo et la famille : le figuier, le tonton installé depuis en Australie, la grand-tante, personnage mythique, morte il n'y a pas si longtemps (j'y pense parfois, surtout en ce moment), et le cousin mort. (En relisant ce dernier post, qui est en fait l'un des premiers que j'ai lus, puisqu'en janvier 2004 j'ai repris le blog dans l'ordre, je me dis qu'inconsciemment, la puissance de ce billet a dû jouer quand dans mon désarroi après la mort de Jacqueline (novembre 2004), j'ai acheté la saison 1 de SFU.)

Rebelle attitude: le coup du kilt.

Les expressions matoosiennes: Rantanplan des steppes (devenu célèbre à la maison à cause du premier commentaire: «Comment, ce n'est pas le vrai Tigrou?» et Gné (utilisé fréquemment à table, le poing levé, comme tenant la pancarte).

L'observation du quotidien: une petite maison", une tache, une plaque d'égoût, la barre de métro. (Vous avez compris le principe: Matoo réussit à la fois à regarder l'invisible et à dormir les yeux ouverts).

Le sexe: un fantasme (cela m'avait beaucoup fait rire, parce qu'au même moment sur un forum conduit par un homosexuel notoire se déclenchait une campagne de protestation contre l'insécurité dans les transports… Question de regards), une analyse (en passant) du sewisme ambiant (mais il y en a d'autres, en particulier ce fascinant billet autour d'une actrice porno des années 70), et pour ceux qui ont le cœur bien accroché, le moignoning (attention, je ne plaisante pas, cela peut choquer) (école des pdblogueurs, du moins ceux que je lis: la tolérance. Tant que cela ne fait de mal à personne et rend heureux, ne pas juger, ne pas condamner.)

Bon, il y a les vacances, les amis, les voyages (ça va souvent ensemble (ah oui, ce billet)), les souvenirs d'enfance (entre la première calculatrice et les dessins animés), Marc Aurèle, un peu le boulot, la drague et les mecs (et la recherche de l'ammûûûr que nous avons suivie toutes ces années (trois ans stables maintenant: c'est bôôô (mais non, je ne me moque pas, je suis contente))), les films, la musique, les comptes rendus de lecture. Je vous mets un billet "livres" en lien: je n'ai pas lu tous les livres cités, mais ceux que j'ai lus valent effectivement la peine.


Et si vous ne lisez qu'un billet, lisez celui-ci.