O. reprend les cours. Il attrape son RER de justesse (je le largue (ce n'est pas populaire, c'est le sens aéronautique)) et vais me garer.
RER D de 8h23. OK
RER A bondé. Je laisse passer une rame, le tableau annonce qu'un voyageur malade à Nation ralentit le trafic. J'hésite à aller prendre la 1. J'arrive à monter dans la rame suivante. Cela ne fait quasi aucune différence sur ma durée de trajet.


19h00. ligne 1 puis 12
22h10. ligne 4.
Sur le quai aux Halles, une femme (slave, sans doute) avec une poussette et trois fillettes (c'est étrange, elles paraissent avoir toutes le même âge, six ou sept ans) s'installe à deux pas. Une petite fille ramasse un 20 minutes, s'installe à côté de moi, tourne les pages. Je ne peux m'empêcher de commencer à lui donner les noms de ce qu'on voit sur les pages, un ballon, un cheval, une bague, en essayant de faire un rapport avec les mots écrits autour. Elle a un sourire magnifique. Elle connaît le mot ballon et spectacle en français.
D'autres arrivent, un homme, un petit garçon avec un chiot. Quand je me lèverai pour prendre le train, l'homme et la petite fille me diront merci avec une chaleur qui me serrera le cœur.
RER D à 22h32. Rentrée sans histoire. Il gèle.