Lorsque ma mère était venue m'aider à jardiner, elle s'était particulièrement occupée de déterrer les pissenlits en m'expliquant: «Il ne faut pas les laisser monter en graines, sinon il finit par y en avoir partout».
Je n'avais pas osé lui dire que j'aimais les boules argentées des pissenlits.
Et maintenant il y en a partout.





Sinon, la raison pour laquelle nous ne tondons pas la pelouse, ce sont ces petites fleurs, des jacinthes sauvages. Je ne veux pas qu'elles soient coupées avant qu'elles fânent naturellement.





J'ai découvert un véritable tapis de petits chênes. Je ne sais pas pourquoi il y en a tant cette année. Cela va être un crève-cœur de passer la tondeuse là-dedans.





Et sinon, tout pousse chez nous. L'érable s'est planté tout seul, je me contente de repousser les branches hors du grillage en attendant qu'il dépasse la clôture.
Le grand prunier est un mirabellier. Le petit donne des quetsches: nous avons dû jeter un noyau un jour, sans faire attention.