En mars 1998 quand nous avons signé la promesse d'achat pour notre maison celle-ci était blanche. Le propriétaire s'est mis en tête de la repeindre avant son départ et — parce qu'il partait en Provence? — l'a repeinte en jaune.

J'ai détesté cette couleur dès le premier instant mais nous n'avions pas d'argent pour repeindre la façade. La maison est donc restée jaune, ceux qui la connaissent le savent, ceux qui ne la connaissent pas mais ont mon adresse peuvent aller la contempler sur google Street view.

Le ravalement a commencé. Je l'ai photographiée ce matin avant de partir: l'adieu à la maison jaune (le jaune est plus foncé que celui des vingt ans précédents : les ouvriers ont passé une sous-couche également jaune (!) pour faire tenir le crépi, d'où l'aspect inégal de la couleur. On voit également les restes couleur ciment d'une porte murée le premier été (2000) et jamais peints).

Fatalitas ! Ce soir elle n'est pas blanche, mais grise. C'est laid, ça fait chantier.
Bon, je devrais m'en fiche puisque je m'en vais.
Mais ça me fait de la peine malgré tout. (Et puis d'un point de vue marketing, est-ce vendeur ?)

Il paraît que ça devrait s'éclaircir en séchant.



En écrivant ce post, je me rends compte que je suis vraiment inquiète: ça ne me plaît pas du tout.