Semaine de clôture des comptes, comme tous les ans à cette époque (enfin, nous avons trois semaines d'avance cette année). J'hésite à inscrire ces tâches qui reviennent, le jardinage, la clôture des comptes… J'hésite à écrire ces menus détails identiques année après année mais finalement… Finalement j'aime bien ce temps circulaire qui nous fait entrer dans l'éternité.

Comité d'audit l'après-midi, soit la réunion la plus intéressante de l'année: nous sommes six, discussion de spécialistes (cinq, pas moi!), j'essaie de retenir tout ce que je peux. Cela se termine à 18 heures, c'est un peux court pour prendre en compte les modifications décidées (montant des PSAP, reclassement de postes à postes, etc) dans tous les documents à valider pour l'approbation des comptes par le conseil d'administration lundi à 11 heures… Ce calendrier bien trop serré est dû à mes chers syndiqués/syndicalistes (je ne sais pas quel est le terme juste) qui cumulent tant de mandats qu'il est impossible de trouver une date pour les conseils d'administration, ils sont toujours en réunion (CE, CHSCT, DP de six entreprises différentes: allez donc trouver un créneau libre quand en outre il faut prendre en compte les vacances scolaires de toutes les zones…).
Très gentiment la commissaire aux comptes me dit de lui envoyer les rapports à relire ce week-end, à quoi je réponds «jamais le dimanche!»
Mais elle l'a fait si spontanément que je pense déjà à la façon de faire tenir ces documents dans ce week-end, entre la journée sur les Pastorales (épîtres pauliniennes), la soirée pour les vingt ans de G., l'aviron, les hortensias, le plan de dissert à préparer pour jeudi prochain…