Samedi 23h11, gare d’Austerlitz, le train arrive, je rejoins C., bronzé, heureux, ses vacances l’ont enchanté.

Nous remontons le quai côte à côte, un homme en pull bleu ciel arrive en face de nous, sourire resplendissant et bras largement ouverts, il me regarde, mais qui est-ce, je ne le connais pas, je fais un pas hésitant vers lui…
C’est alors que je me rends compte que son sourire s’adresse à quelqu’un derrière moi.
Je regarde C., il a eu la même impression que moi, nous éclatons de rire tous les deux.

Sur le coup, et encore maintenant, je ressens un étrange choc : j’ai réellement failli me jeter dans les bras d’un inconnu, simplement parce qu’il avait l’air si heureux de me voir.