Pas de changement cette fois-ci: le TGV passe à La Roche-sur-Yon. Voyage tranquille mais peu sérieux, je blogue hors ligne pour tenter de rattrapper quelques billets en retard (j'ai la flemme et j'écris lentement) ; je lis Le Sacré de Rudolf Otto (j'ai la flemme et je lis lentement). J'ai une fiche de lecture à rendre le 9 septembre (septième année sur huit prévues). Je déteste les fiches de lecture car je n'ai toujours pas compris si elles étaient un outil destiné à rendre service à leur auteur (auquel cas leur formalisme devrait être adapté par chacun) ou un exercice académique du type dissertation ou résumé.

J'ai la surprise de trouver A. encore à la maison. Elle doit partir à l'instant, me dit-elle, ce qui vu la chaleur me semble très dangereux pour le lapin. Elle consent à décaler son départ.
Une fois de plus cela n'a aucun sens, elle aurait dû partir hier matin ou hier soir, à la fraîche. Mais tout est toujours compliqué, elle a toujours de très bonnes raisons à opposer à tout argument, et H. et A. se rejettent la faute de ce retard.

Clara, une cousine (née le jour de notre mariage. Une cousine et non une nièce, bizarrerie des grandes familles), arrive dans l'après-midi ; nous l'hébergeons une semaine le temps que sa location soit disponible (le premier septembre). O. rentre peu après de son camp scout. Sa barbe a poussé, elle est blonde.

Quand A. veut partir à six heures, sa voiture ne démarre pas. Les "voisins" (les seuls, les uniques) rentrés eux aussi à l'instant viennent à la rescousse, en appelle un troisième, garagiste. La voiture ne démarre toujours pas et tout cela se termine par l'apéro sur la terrasse. L'heure tourne, je m'inquiète pour Clara qui commence tôt demain sa pré-rentrée (présentation de l'académie aux professeurs stagiaires, je crois).

Entretemps, j'ai bouleversé the room of requirement pour placer le lit près de la porte et y installer A. puisque sa chambre est occupée par Clara.