Dans la série «Martine se met au jardinage», j'ai semé du persil. Je n'arrive plus à me rappeler si ça fait une semaine ou deux que je l'ai planté. J'avais retrouvé le sachet de graines quelque part dans la cuisine (là depuis deux ans), les avais mises à tremper quarante-huit heures (une journée de trop, je les avais oubliées) puis semées dans la jardinière à côté du pied qui a survécu à l'hiver.
Cela faisait beaucoup de graines, beaucoup trop de graines, de quoi ensemencer un carré de cinquante centimètres de côté, mais je me suis dit pour me rassurer qu'une graine ou deux allaient prendre sur cinquante (lorsque j'avais semé un "mélange de fleurs pour friche fleuri" acheté à Giverny, j'avais eu trois coquelicots).

Depuis, rien. Malgré ma surveillance attentive, rien, matin et soir.

Samedi matin, dix jours plus tard, neuf heures du matin, miracle, alors qu'il n'y avait rien la veille au soir, les premières pousses étaient sorties.
Du matin neuf heures au soir six heures, l'évolution est visible à l'œil nu (du moins je trouve, ce n'est peut-être que la fierté du jardinier):

persil samedi à 9 heures persil samedi à 18 heures


A neuf heures du soir dimanche, c'est carrément un succès.

persil dimanche à 21 heures