Deux cartes postales m'attendaient ce soir.

Quand je me retourne pour regarder ce que j'ai réussi, ce qui constitue une différence par rapport à si je n'avais pas été là, je ne trouve pas grand chose: quelques années de vie sauvées pour la dernière chienne de mes parents qui aurait sans doute été piquée trop tôt si je n'avais pas été là pour conseiller la patience, cent mille euros d'arriérés et une rente mensuelle récupérés pour un dossier d'invalidité que j'ai défendu par hasard (cela ne faisait pas parti de mon poste, mais un administrateur de la précédente mutuelle me faisait confiance et m'avait envoyé un cas litigieux), quelques passants aidés au hasard des rues, le huit féminin du CNF dont j'ai patiemment instillé l'idée dans les vestiaires (mais ça n'a pas fonctionné à l'ANFA, sans doute par absence d'un entraîneur que le projet intéresse).

L'une des cartes postales trouvée ce soir constitue la preuve de l'une de ces réussites: avoir fait se rencontrer des personnes qui ne se seraient pas connues sans moi et qui sont devenues amies, entre elles, sans que je n'ai plus besoin de servir d'intermédiaire. Carte postale signée Aline et Tlön, l'une ayant déjeuné chez l'autre: je n'avais même pas conscience qu'ils en étaient à ce niveau de relations, et ils ont pris la peine de trouver une carte et de me l'envoyer. Cela me fait vraiment plaisir.


L'autre carte, c'est mon premier timbre Charles III.
En voyant le prix du timbre, je me rends compte que je n'avais aucune idée du cours de la livre. J'en étais restée aux francs, quand une livre valait autour de dix francs, si je me souviens bien.

timbre Charles III


Merci à tous les trois.