La milice Wagner contre l'armée régulière se tapent dessus depuis hier.
Puis Wagner arrête, son chef Prigojine se retire en Biélorussie.
Personne en Occident n'y comprend rien, même si certains commentateurs font semblant de maîtriser la situation.

Commentaire hier de Colin Lebedev:
Mon moniteur d’auto-école à Moscou me disait: «tu vois tous ces fous au volant devant nous qui cherchent à régler leurs comptes? On les laisse partir devant s’entretuer, et on arrive tranquillement après eux pour analyser la situation. » A demain donc, et bonne nuit.
Son analyse du jour (24 juin 2023) est à lire ici.
Quelle que soit l'issue, certains acteurs, les combattants mais pas seulement, ne pourront s'empêcher de se dire:
1. Il n'a pas tort
2. L'Etat n'est pas si puissant si cette insurrection est même possible.
Et ça, c'est le petit dégât des eaux invisible, mais redoutable.
Quant à nous, Européens lambda, on serre juste les fesses en espérant que les têtes nucléaires ne tomberont pas entre les mains d'un plus barge que les actuels barges.