Présentation à la Sorbonne du livre Ponce Pilate de ma prof de grec. Les élèves sont une vingtaine, ce qui me paraît toujours extraordinaire pour une matière aussi peu porteuse: la littérature patristique et apocryphe des premiers siècles chrétiens.
Le temps prévu aura été bien trop court. Nous attrapons des bribes de savoir: comment chaque auteur grec ou latin a-t-il interprété les actions de Pilate? J'apprends qu'aux premiers siècles du christianisme, Pilate était considéré comme un saint pour avoir permis la résurrection. Il y avait même une église copte Saint Pilate en Egypte jusqu'au XXe siècle. Je me demande si Roger Caillois le savait.

Puis cours de grec, décalé d'une demi-heure. Chaque fois que je confronte mes traductions à celles des autres, je ne comprends pas pourquoi j'ai construit des phrases si compliquées. Malgré l'heure de décalage j'attrape le train de 22h16 car... la ligne 14 est en service !!! (Hourra!)