Reprise d'une tradition interrompue
Par Alice, mercredi 30 juin 2021 à 23:10 :: 2021
Hier, message WattApps dans le groupe aviron :
Comme je ne suis pas sûre de bien comprendre (c'est «mon planning apprentissage culinaire» que je ne sais pas s'il faut prendre au premier ou au second degré — même si cela n'a pas beaucoup de sens au premier degré — mais justement, c'est pour cela que je ne suis pas sûre de bien comprendre), j'interroge:
— Mais tu es en civil !
C'est toujours une surprise de voir les gens habillés normalement quand on les a toujours vu en combi ou en short. C'était l'un des points qui m'a sans doute desservie à Neuilly: ceux de la semaine connaissaient mes tenues de boulot, ceux du week-end ne connaissaient que mes nippes — or c'étaient sans doute eux les plus sensibles à l'apparence.
Nous sommes facilement une quinzaine. Les tables sont installées dehors devant les vestiaires, pas loin de la cuisine. H. a accepté de nous rejoindre et ammène du vin.
C'est un festin. Il n'y a pas de concertation, c'est à chaque fois la surprise. «Une fois il n'y avait que des desserts», nous raconte-t-on à plusieurs reprises. La situation a marqué les esprits, mais sans changer l'[e manque d]organisation. C'est vraiment bon enfant, sans complication.
— A l'origine, vers 2003, on buvait un coup. Il s'agissait de motiver les gens qui venaient aider à réparer les bateaux.
— Puis on a mangé…
— Puis on a arrêté de réparer les bateaux.
Eclat de rire général.
Il faut dire que je n'ai jamais vu des bateaux destinés aux loisirs aussi bien entrentenus. Et je viens de Neuilly où c'était déjà très bien, c'est dire.
Bonsoir,Suivent des réponses, «Moi. Je viendrai avec un guacamole», «désolé, j'ai de la famille, je viendrai la semaine prochaine».
Y a-t-il des candidats pour manger demain soir? Je mets au point mon planning apprentissage culinaire…
Comme je ne suis pas sûre de bien comprendre (c'est «mon planning apprentissage culinaire» que je ne sais pas s'il faut prendre au premier ou au second degré — même si cela n'a pas beaucoup de sens au premier degré — mais justement, c'est pour cela que je ne suis pas sûre de bien comprendre), j'interroge:
— C'est une tradition?Je quitte le bureau vers six heures, je descends à Fontainebleau, je fais quelques courses à proximité (des tomates, des cerises), je marche jusqu'au club.
— Oui, hors contraintes sanitaires, bien sûr…
— Et donc on vient au club vers 20h en amenant quelque chose? (La fille qui insiste pour être sûre d'avoir bien compris).
— Oui, un petit plat ou une boisson. Si tu peux viens ramer de 18 à 20h.
— C'est prévu à partir de juillet, juin c'était compliqué.
— Mais tu es en civil !
C'est toujours une surprise de voir les gens habillés normalement quand on les a toujours vu en combi ou en short. C'était l'un des points qui m'a sans doute desservie à Neuilly: ceux de la semaine connaissaient mes tenues de boulot, ceux du week-end ne connaissaient que mes nippes — or c'étaient sans doute eux les plus sensibles à l'apparence.
Nous sommes facilement une quinzaine. Les tables sont installées dehors devant les vestiaires, pas loin de la cuisine. H. a accepté de nous rejoindre et ammène du vin.
C'est un festin. Il n'y a pas de concertation, c'est à chaque fois la surprise. «Une fois il n'y avait que des desserts», nous raconte-t-on à plusieurs reprises. La situation a marqué les esprits, mais sans changer l'[e manque d]organisation. C'est vraiment bon enfant, sans complication.
— A l'origine, vers 2003, on buvait un coup. Il s'agissait de motiver les gens qui venaient aider à réparer les bateaux.
— Puis on a mangé…
— Puis on a arrêté de réparer les bateaux.
Eclat de rire général.
Il faut dire que je n'ai jamais vu des bateaux destinés aux loisirs aussi bien entrentenus. Et je viens de Neuilly où c'était déjà très bien, c'est dire.