Parfois je flippe
Par Alice, jeudi 31 janvier 2008 à 16:29 :: Sur la toile
Ne cliquez pas si vous avez beaucoup d'imagination. (Aux autres, je recommande de cliquer sur le bouton "Now").
Par Alice, jeudi 31 janvier 2008 à 16:29 :: Sur la toile
Ne cliquez pas si vous avez beaucoup d'imagination. (Aux autres, je recommande de cliquer sur le bouton "Now").
Par Alice, jeudi 31 janvier 2008 à 13:55 :: Sur la toile
Par Alice, mercredi 30 janvier 2008 à 22:17 :: 2008
Par Alice, mardi 29 janvier 2008 à 10:02 :: Revue de presse
[…] On s'étonne que le général en chef vive en sous-lieutenant.
La Love story élyséenne a ceci de redoutable qu'elle figure au plan intime une double tendance à la fragmentation et à la discontinuité qui envahit l'action publique.
[…] Le désordre commence, disait Bergson, quand je range mes livres par ordre alphabétique et que ma femme de ménage les range par ordre de taille. Nous y sommes !
Jean-Louis Bourlanges, L'Expansion, numéro 727, février 2008
Par Alice, lundi 28 janvier 2008 à 22:06 :: Phrases
Par Alice, lundi 28 janvier 2008 à 21:58 :: Phrases
Par Alice, vendredi 25 janvier 2008 à 12:04 :: Sur la toile
Par Alice, jeudi 24 janvier 2008 à 00:13 :: Revue de presse
4/ Eloigner votre fils aîné de votre nouveau couple.J'aime bien Carla Bruni. Elle est suffisamment jolie, suffisamment silencieuse, suffisamment riche et assume suffisamment tranquillement son passé (et sans doute futur) de croqueuse d'hommes qu'aucun journaliste n'ose se moquer d'elle: elle laisse peu de prises (et certains doivent espérer avoir leur chance; après tout, Jean-Paul Enthoven faisait partie de la corporation).
5/ A la réflexion, le cadet aussi.
…
9/ En cas d'échec à la prochaine élection présidentielle, vous attendre à redevenir célibataire.
…
13/ En cas de chute de votre popularité, ne pas renoncer à votre voyage de noces sur le yatch ou dans la propriété d'un multimilliardaire français ou étranger: on n'a qu'une vie.
14/ Ne pas avoir peur d'inviter Christian Clavier à vos dîners de couples, Carla a le rire facile, comme beaucoup de grande séductrices qui ont compris que les hommes se croient drôles.
etc…
Patrick Besson, Le Point, 17 janvier 2008
Par Alice, mercredi 23 janvier 2008 à 23:57 :: 2008
Par Alice, mardi 22 janvier 2008 à 00:53 :: Revue de presse
[…] Mais, depuis [les années 50], le journalisme est devenu moins souvent citoyen que lucratif. Des pans entiers du champ intellectuel ont basculé dans la conquête de l'Audimat et la quête du profit, et c'est de se renversement idéologique que témoigne clairement l'orientation du Centre, tant par sa pédagogie que par son vide intellectuel ou son discours libéral.
« Un flash, c'est six, sept brèves, tac, tac, tac. Jamais une qui dépasse les quarante secondes. » Dans l'enseignement prédominent la mise en forme et la mise au format, avec des prescriptions qui se suivent et se ressemblent: «Autant que possible, évitez les subordonnées, les phrases supérieures à quatorze mots. » « 2mn15 pour un reportage, c'est énorme en télé, c'est énorme… Y a un problème de temps. » « Un sonore de plus de 15 secondes, posez-vous la question. » La question du sens, elle, ne se pose pas. Lorsqu'elle surgit, c'est le fait d'un élève, et l'enseignant l'enterre aussitôt: « Mais, en une minute, on a le temps de rien dire ! — Eh oui, s'amuse l'encadrant (rédacteur en chef adjoint de LCI). Bienvenue dans le monde de la télé ! »
[…] Les élèves ne parcourent même plus les essais qu'ils critiquent. Ainsi de Benoît, pour un ouvrage sur la guerre d'Algérie. « Poursuis ton papier sur le livre de Jacques Duquesne, lui conseille une intervenante de France-Culture. — Mais je ne l'ai pas ouvert ! — Pas la peine. Il faut faire vite. Lis juste une critique du Monde. » Une recommandation qu'elle renouvelle pour un film de Claude Lanzmann (non visionné) et une étude sur les «working poor». Nulle incompétence chez cette professionnelle: elle a incorporée le rythme de son métier, son appétit de productivité, et en a adopté les ruses. Car, loin de handicaper le journaliste, une méconnaissance des sujets constitue un atout: un savoir incongru risquerait de parasiter la synthèse; la complexité envahirait le chroniqueur, qui déborderait du format, dépasserait la minute, voire —extrême limite— les 1mn15…
[…] Au fil des années 1980 et 1990, cet économisme a progressivement imprégné toutes les formations au journalisme. Mais c'est plus flagrant encore au CFJ, qui est allé plus loin et plus vite dans son ajustement au marché. Un virage libéral, que des circonstances historiques expliquent.
Traditionnellement, le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) était gouverné paritairement, par une moitié de syndicalistes et par une autre de patrons. Au printemps 1998, il y eut un dépôt de bilan, suivi d'une privatisation de fait: RMC, La Vie du Rail, Bayard Presse, France 2, France 3, Le Nouvel Observateur, Hachette, etc., « sauvèrent » alors le CFPJ. Déjà , les employeurs contrôlaient largement la structure. Via la taxe d'apprentissage, qu'ils choisissaient de verser — ou non — à l'école. Via le recrutement dans leur équipe de nouveaux diplômés, surtout. Désormais, ils décideront directement, puisque TF1, Havas, l'agence Capa, Le Monde, Midi libre, France 3 entrent au conseil d'administration et placent Pierre Lescure (alors PDG de Canal+) à sa tête.
Dans la trajectoire du Centre, cette faillite a permis une rupture: les gardiens du temple ont été limogés et les archives supprimés. Si bien que les traditions, et leurs dépositaires, ne sont plus là pour freiner l'ascension de l'argent-roi. Ce basculement se perçoit dans la pédagogie, avec un savoir-faire technique qui éclipse le savoir humaniste; dans le lieu, avec une bibliothèque rayée des murs; avec une hausse vertigineuse des frais d'inscription, multiplié par 2,3 en cinq ans. […]
« Mais c'est terrible! se rebiffe un élève. Dans cette école on ne s'épanouit pas du tout. » Le responsable de la première année réplique, amusé: « Mais heureusement! Vous n'êtes pas là pour vous épanouir. Ce serait un très mauvais service à vous rendre que de vous épanouir. Parce qu'après, quand vous travaillerez dans les boîtes, il faudra bien vous résigner, après. » Que les jeunes entrent dans les rédaction déjà vaincus, c'est un louable progrès. Voilà qui leur épargne de futures désillusions et qui évite à leurs employeurs des conflits, des mutineries, des bouffées d'utopie. Les voilà prêts pour une éternité de publi-reportages, eux qui ont renoncé d'avance. Les voilà mûrs pour des « unes » sur le sexe en été, le salaire des cadres, le marché de l'immobilier, le palmarès des meilleurs lycées, le classement des grands vins français, eux qui, marchands de phrases cyniques, blaser avant leurs premiers pas, vivront du commerce des mots.
François Ruffin
Par Alice, lundi 21 janvier 2008 à 21:43 :: 2008
Par Alice, jeudi 17 janvier 2008 à 22:30 :: 2008
La première fois que j'ai la tête dans le cul chez le coiffeur
J'espère que vous n'avez pas lu le titre trop rapidement : j'ai bien écrit "chez le coiffeur" et non "du coiffeur".
Ces précautions prises, je peux vous narrer mon anecdote, révélatrice des étincelles que peut provoquer ma vivacité d'esprit lorsque je manque de sommeil.
Vous aurez remarqué que ce n'est pas la première fois que je vous raconte l'une de mes aventures palpitantes chez le coiffeur. Souvenez-vous de l'haleine délicieusement mentholée de ma crinière ou de ma rencontre avec une actrice de Plus belle la vie.
Aujourd'hui, c'est justement le coiffeur de l'actrice en question qui m'a coupé les cheveux, le titulaire habituel de la charge - le détenteur privilégié de la fonction, devrais-je plutôt dire -, n'ayant plus de case pour moi dans son agenda.
Mon coiffeur du jour est très bavard - du moins pose-t-il beaucoup de questions, sur lesquelles je rebondis, autant par politesse que pour éviter d'avoir à parler, par de recurrents "et toi ?".
Ainsi :
"- Alors les fêtes ça s'est bien passé ? tu as fait quoi ?"
"- Bah j'ai fait ça en famille sur Paris, ET TOI ?"
Ou encore :
"- Tu habites dans le quartier ?"
"- Oui, dans la rue, même, ET TOI ?"
Et même :
"- Et ton copain, il fait quoi dans la vie ?"
" - (...) [j'ai donné la bonne réponse mais je maintiens la confidentialité ici], ET TOI ?"
Et puis, tête dans le cul, oblige, ça a fini par donner ça :
"- Et tu fais quoi dans la vie au fait ?"
" - (...), ET TOI ?"
"- Ben moi je suis coiffeur"
(putain, quel con je fais parfois…)
Par Alice, mercredi 16 janvier 2008 à 20:42 :: Revue de presse
Le quatrième fils d'Oussama rêve de s'installer dans le Cheshire.
Un visa de résident pour Mr Ben Laden ? Les fonctionnaires de l'ambassade britannique au Caire ont tiqué. Avant de devenir gentleman-farmer dans le Cheshire, de troquer son blouson de cuir pour une veste en tweed et de trouver une Britannique qui veuille bien porter son enfant, Omar Ben Laden, le quatrième fils de l'homme le plus recherché du monde, va devoir s'armer de patience…
En septembre 2006, en vacances en Égypte, Omar Ben Laden, 26 ans, rencontre la Britannique Jane Felix-Browne, 52 ans, déjà cinq fois divorcée, cinq fois grand-mère. Il est ferrailleur à Djedda, en Arabie saoudite, elle est décoratrice d'intérieur à Moulton, dans le Cheshire (au centre du Royaume-Uni). «Spécialisée, précise-t-elle, dans les cabines d'avion…» Coup de foudre devant les pyramides de Gizeh et mariage au Caire, en avril dernier. Jane devient Zaina Al Sabah Ben Laden, et Omar divorce de sa première épouse, mère de son fils de 2 ans.
«Je veux voir le monde»
Mais les jeunes mariés ont beaucoup de mal à voyager. «Avec son nom, mon mari a souvent des problèmes dans les aéroports…» note ingénument Zaina. Avec son père, le jeune homme n'aurait pourtant «en commun que le nom, poursuit-elle. Son cœur est pur, il est pieux : un vrai gentleman».
Omar affirme ne plus avoir de contact avec Oussama Ben Laden depuis l'an 2000. Il l'aurait vu pour la dernière fois en Afghanistan, où il effectuait, à 19 ans, un stage dans un camp d'entraînement d'al-Qaida. Un stage qui l'aurait d'ailleurs dégoûté des armes et de la violence : «Je ne veux pas combattre et mourir Âjeune, a-t-il expliqué à sa femme. Je veux voir le monde.»
À commencer par le CheÂshire, où sa dulcinée possède une magnifique maison. Le couple souhaite aussi avoir recours à une mère porteuse pour avoir un enfant ensemble. Mr et Mrs Ben Laden affirment avoir reçu l'assurance que la demande de visa, effectuée en novembre, aura le feu vert dès que l'ambassade britannique aura reçu les documents saoudiens du divorce, prouvant qu'Omar n'est plus marié qu'à Zaina.
À Moulton, les Ben Laden promettent qu'ils continueront à vivre en « militants pacifistes». «Quand on est ensemble, Omar oublie le monde et tous ses soucis», proclame amoureusement Zaina. Avant de s'inquiéter : «Pourvu que le climat lui plaise !»
Par Alice, mardi 15 janvier 2008 à 22:59 :: 2008
Par Alice, mardi 15 janvier 2008 à 22:40 :: 2008
Par Alice, samedi 12 janvier 2008 à 14:52 :: Revue de presse
Par Alice, vendredi 11 janvier 2008 à 23:47 :: 2008
Par Alice, mercredi 9 janvier 2008 à 21:39 :: Phrases
Par Alice, mardi 8 janvier 2008 à 22:53 :: Revue de presse
Selon la loi dite de Douglas (dont l'origine s'est perdue), «les dossiers et les documents s'entassent jusqu'à remplir tout l'espace disponible.»Vrai. Intérêt de ranger: réel. Libère l'esprit et fait gagner du temps.
Dans les années 1950, en Suède, le professeur Sune Carlson a chronométré l'activité de dizaines de managers. Résultat : ils étaient interrompus toutes les vingt minutes en moyenne. Il en a tiré la loi des «séquences homogènes», selon laquelle effectuer un travail en continu prend moins de temps que le faire en plusieurs fois, car il faut au moins trois minutes pour se concentrer de nouveau, ce qui engendre fatigue et sentiment d'inefficacité.Pas grand chose à dire. Je crois que la seule façon d'être tranquille, c'est soit d'avoir très mauvais caractère, soit de décaler ses horaires, et "travailler" (ici, réfléchir) avant que les autres n'arrivent, ou quand ils sont partis (quand il tombe une sorte de paix dans les bureaux, à l'heure où il ne reste que la femme de ménage).
L'ingénieur à l'US Air Force Edward Murphy a édicté cette loi en 1949 à la suite d'une expérience mesurant les effets de la décélération sur les pilotes. Or l'assistant chargé d'installer les capteurs d'effort sur les chimpanzés cobaye les avait montés à l'envers... D'où ce constat: «Une tâche prend toujours plus de temps qu'on ne l'imagine. Et ce qui peut mal tourner tournera mal.» C'est pourquoi elle porte aussi le doux surnom de «loi de l'emmerdement maximal».Je suis ravie et surprise d'apprendre qu'il y a une origine identifiée à cette loi.
En 1906, l'économiste italien Vilfredo Pareto a formulé ce constat devenu célèbre : 20% de la population concentre 80% des revenus. Ses disciples se sont ensuite penchés sur l'entreprise et ont observés que 20% du travail effectué produisait 80% des résultats.Cependant, je ne suis pas forcément d'accord avec ça, cela dépend comment on définit l'essentiel. La gestion des priorités ne se fait pas forcément par rapport à "l'essentiel" mais aussi par rapport à l'urgence. La grande mode est de dire que l'urgent ne doit pas empêcher de traiter l'essentiel. Je dirais plutôt qu'il faut se débrouiller pour traiter les tâches suffisamment tôt pour que le plus grand nombre ne devienne jamais urgent.
La loi des 20/80 est applicable à un nombre impressionnant de cas.
Traduction pour les managers du XXIe siècle: afin d'être efficace, changez d'activité au cours de la journée.Oui, bon. Celle-ci me paraît inutile tellement elle va de soi.
En 1958, le professeur Cyril Northcote Parkinson a tiré une théorie de son étude de l'administration britannique: «Un travail occupe tout le temps prévu pour sa réalisation». Ou, autrement formulé: «Tout travail tend à se dilater pour remplir le temps disponible.»C'est en fait la loi de Douglas appliquée au temps. La plus vraie et la plus dangereuse, celle qui explique que les gens les plus occupés sont ceux qui ont le temps de faire le plus de choses et que ceux qui n'ont rien à faire ne font rien…
Le biologiste Henri Laborit, rendu célèbre par le film « Mon oncle d'Amérique » d'Alain Resnais, a consacré sa vie à l'étude du comportement humain. L'inventeur des neuroleptiques a notamment montré que l'homme est doté d'un «programme biologique de survie» qui lui fait fuir le stress et rechercher en priorité le plaisir. Cette loi a été vulgarisée sous l'appellation de «loi du moindre effort».Je ne suis pas tout à fait d'accord: ce n'est pas le plus difficile qui est source de stress, c'est le remord. Faire en premier ce qu'on a le plus de remord de ne pas avoir encore fait, afin de se libérer l'esprit. Et de façon générale, commencer. Le plus stressant, c'est de repousser à plus tard. Le moindre effort, c'est donc de s'y mettre (élémentaire, mon cher Watson).
Penseur autrichien décédé en 2002, Ivan Illitch était une figure de la contestation capitaliste. Il a formulé les effets pervers du progrès technique et a énoncé la loi des rendements décroissants au bureau: «Au-delà d'une certaine durée, on devient moins productif, voire contre-productif.»Bizarre destin pour un penseur anti-capitaliste que de devenir un gourou de la productivité en entreprise… (est-ce que j'ai bien compris?)
Par Alice, samedi 5 janvier 2008 à 23:58 :: 2008
Par Alice, vendredi 4 janvier 2008 à 13:32 :: 2008
Par Alice, mercredi 2 janvier 2008 à 14:15 :: 2008
Par Alice, mercredi 2 janvier 2008 à 07:50 :: 2008