J'ai désactivé mon compte FB perso parce que FB a désactivé d'autorité un second compte que j'avais créé dans un but plus formel. Il paraît que je dois prouver mon identité... Cela fait au moins vingt ou trente mails que j'envoie avec les justificatifs demandés, rien ne bouge.
Ce sera donc tout ou rien (comme je fais partie des utilisateurs bienveillants vis-à-vis de la pub, il est possible que cela les ennuie un peu. Au pire ça me fera des vacances. Si cela se prolonge, je risque de prendre l'habitude de m'en passer et de détruire le compte. On verra bien.)

J'ai donc soudain beaucoup de temps (le problème de FB, c'est qu'on flâne. C'est un art de la flânerie poussé à l'extrême. On clique, on reclique, paresseusement, on rit, on prend des coups de sang, on fait des associations d'idées, on va chercher des choses dans les coins…). Et donc en ouvrant Twitter, je tombe, via Tristan Kamin, sur la loi de Brandolini (article de Laurent Vercueil):
"La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter du baratin est beaucoup plus importante que celle qui a permis de le créer";

avec la précision suivante :
la somme énergétique (E) nécessaire au dégonflage est fonction du caractère alarmiste de la prétendue information (A), du crédit attribué à celui qui la diffuse (C), et, not the least, du caractère "occulté", "secret", que le dévoilement courageux a permis de rendre visible (S). La quantité d'énergie nécessaire à la production de cette information (e) est généralement suffisamment nulle pour pouvoir être négligée (e tend vers 0). E sera d'autant plus important (E tend vers KOLOSSAL), que A, C et S sont significatifs.
Baratin pour pipeau ou pipo, pour fake news ou bullshit.
Cela me rappelle le jour où j'ai entendu Happy Potter («Mais qu'est-ce que tu veux dire?») à la place d'«un pipoteur»… (Nous étions à New York, d'où l'oreille déformée vers l'anglais).

Article de décembre 2016, après l'élection de Trump.