Matin : partie tard. Pas de problème.
Je constate que les voitures se sont modernisées: sièges bleus et neufs, et surtout, surtout, des prises USB.
Je songe à la tristesse de ceux qui ont travaillé à une campagne de comm sur le thème «la SNCF se modernise et prend soin de vous» et qui ont dû mettre à la poubelle six mois de boulot à cause de la grève.

Sept heures : galette au club d'aviron pour financer les rameurs qui vont à Henley. Je pars à huit heures vingt, prend le métro, remonte à la Défense, prend le RER A, arrive gare de Lyon.
Sur le quai du RER A, l'affichage indique un RER D pour Melun dans un quart d'heure quai 3. Je monte quai 3. L'affichage quai 3 indique qu'il y en a un à l'instant quai 4… c'est-à-dire qu'il faut redescendre sur le quai du RER A, le traverser et remonter sur les quais de l'autre côté.
Le temps que je fasse cela, le RER est parti.
Je suis furieuse.
Je retourne quai 3, attends un quart d'heure, monte dans la rame… qui s'arrête à Maisons-Alfort. Nous attendons. Un train est en panne à Villeneuve-St-Georges, devant nous. Notre train va être détourné et donc nous ne nous arrêterons pas à Pompadour. Des passagers descendent précipitamment de la rame qui s'apprête à repartir après l'annonce.
J'arrive à Yerres à dix heures passées.
Il y a du givre sur la voiture.