Je n’ai pas repris l’entraînement d’ergo (ergonomètre : machine à ramer) depuis les vacances au ski. Comme l’épaule était douloureuse et que je craignais de ne pas pouvoir faire les Culs gelés, je n’ai fait qu’une séance d’ergo par semaine, celle du lundi, la plus facile.

Cette semaine je reprends les trois entraînements par semaine dans la perspective de Bruges.

Entraînement à midi. J’en ressors le corps en état de stupeur, incrédule. L’entraînement est le même pour tous les rameurs, mais il est relatif, c’est-à-dire qu’il se calcule à partir de notre temps aux deux mille mètres. Chacun calcule son entraînement en fonction de son temps de référence. C’est donc proportionnellement aussi dur pour chacun.

Ce n'est pas la fatigue qui prime. C'est la stupeur face à la difficulté. J'en ressors le corps en état de stupéfaction. J'en demeure surprise le reste de la journée.

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Bibliophore
- Françoise Rosay, La traversée d'une vie
- Emmanuel Carrère, Le détroit de Behring
- Romain Rolland, La vie de Beethoven, relié