Encore une journée à répondre au téléphone pour soulager l'équipe. Les hôpitaux continuent à renvoyer les gens chez eux, sans que je sache si c'est pour leur permettre de passer les fêtes en famille ou pour libérer des lits en attendant les poivrots du 31.

Je suis passé à la librairie polonaise pour trouver un calendrier éphéméride pour mes parents.
En entrant, éblouissement: juste devant moi à l'angle de la table, Tigre, le dernier livre de Janis Jonevs, l'écrivain du génial Métal. Je ne savais pas qu'il en avait écrit un nouveau. C'en est fait de toute tentative de ne pas acheter de livres ce soir.

Je repars avec Tigre, donc; Ma vie en fragments de Zygmunt Bauman dont j'ai découvert le concept de société liquide à l'Institut Protestant de Théologie et Comment être socialiste + conservateur + libéral de Leszek Kolakowski parce que le titre m'a plu.

Le vendeur ne m'a pas proposé de sac et je suis partie les livres partagés entre mes deux bras (deux tomes de One Point en plus).
Ligne 10, sortie à la gare d'Austerlitz qui promet d'être magnifique mais qui est insupportable à traverser. Vivement la fin des travaux.