En 2017, H. a monté sa propre entreprise en prenant le voisin comme associé à hauteur de 1% (pour des raisons de statut personnel il ne voulait pas être seul associé).

Par ailleurs, il fait partie des huit associés1 d'une entreprise plus ancienne (cinq ou six ans, j'en retrouverai la trace sur ce blog, je ne sais plus ce que j'avais écrit) qui associait H., le voisin et deux frères.
Par bonté d'âme, démocratie, souci que chacun ait un rôle, à l'été 2019 le voisin a été nommé président de cette société afin de lui permettre d'avoir un rôle puiqu'il n'était ni investisseur, ni développeur, ni technico-commercial.
Depuis que le voisin Tullius sème la zizanie, deux groupes se sont formés: d'une part H., deux amis de longue date et l'investisseur (qui paie les salaires des deux salariés et est associé majoritaire); d'autre part Tullius, un jeune développeur (l'un des deux salariés) et les deux frères.

Il y a quelques jours, prenant acte de la folie dévastatrice du voisin, les frères ont téléphoné à H. pour dire qu'ils voulaient vendre leurs parts (11,43% chacun) selon ce que prévoyaient les statuts, c'est-à-dire qu'elles soient offertes à tous au prorata de leur détention actuelle. Ils demandaient à H. son aide pour rédiger la lettre nécessaire.

C'est trop beau pour être vrai et nous nous demandons si c'est une manœuvre. Malgré tout, H. a dicté la lettre nécessaire — entièrement au téléphone, pas d'écrit. Nous sommes prêts à nier toute implication en cas d'accusation d'intimidation ou de manipulation ou de je ne sais quoi.
Mais non nous ne sommes pas parano.



Note
1 : sept parts à 11,43% et la huitième à 20%