Mort de Bernard Pivot.
Je n'ai jamais regardé une seule de ses émissions.
Ni Dallas, ni Le grand Echiquier, ni tant d'autres.

De Pivot, je me souviens de la semaine chez Mollat où j'ai vendu des dizaines d'Homme de paroles (Claude Hagège) en pensant que moins du dixième des acheteurs allaient le lire. Passer à la télé, passer à la radio, ça fait vendre des livres.
Mais ça ne dit rien des livres. Ça avantage ceux qui savent parler, ou ne savent pas boire.

Mais bon. Le chiffre d'affaires des libraires en bénéficie. Et avec Pivot, c'est un gros morceau de notre enfance qui s'efface, la semaine même de la fin des Chiffres et des Lettres.
Il nous reste Drucker et Alain Delon.



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Agenda
Repassé jusqu'à minuit pour qu'H. ne se promène pas à poil pendant mon stage à Sisteron.