Lever à six heures pour faire mes bagages. Je ne comprends plus très bien ce que j'avais noté dans mon carnet à mon retour l'année dernière: comment ça, ne pas prendre le pull gris, est-ce qu'il ne faisait pas si froid que ça en altitude, finalement? Je ne me souviens plus.
Je boucle tout. Le soir je m'apercevrai que je n'ai pas pris un objet de base: le sac plastique qui sert à tout, sac poubelle, paillasson pour les chaussures dans la tente, etc.

Croissants, train pour Montargis à 9h. Place Den Xiapoing, qui a étudié dans le Montargois (??!!)
Détour par Orléans pour aller chercher une pièce de planeur (sachet délicatement posé dans l'embrasure d'une fenêtre où il fallait le récupérer: nous n'avons vu personne. Quelle confiance et quelle organisation) puis voyage sans histoire jusqu'à Sisteron. J'ai écrit un ou deux billets, classé des photos et mis à jour à partir des photos prises hier les photos dans mon annuaire téléphonique (le temps passent, les têtes changent).

En arrivant devant l'emplacement devant ma tente, un sentiment de soulagement monte en moi, quelque chose lâche. Je ne savais pas que j'étais autant sous contrôle.
Dîner au Zinc, à dix. La conversation languit, je somnole, les autres rient (ce qui m'agace: n'ont-ils jamais été fatigués ?)