Les journées passent vite quand tout est urgent.
Je passe la journée sur l'ordinateur à voir un peu flou, un peu vague: il faut que je recule mon écran et remonte mes lunettes sur mon nez au maximum pour viser le point précis de netteté prévu par les verres. Cela a des conséquences sur le port de tête et les cervicales.

Comme j'ai une fois de plus repris du poids (dès que je ne fais pas attention, paf) et que couscous le midi, raclette le soir (c'est une erreur, nous avons oublié de manger la raclette à midi: notre âge avancé et notre métabolisme vieillissant nous ont amenés à la conclusion suivante: plus de fromage fondu le soir, sinon nous ne dormons pas de la nuit), je m'agite sur vingt minutes de Tabata. Cela fait dix-huit mois (comme le temps passe) que j'ai arrêté l'aviron, et même si je n'en ai pas conscience, il est très clair que j'ai perdu de la masse musculaire. Il faut que je m'y remette, mais quand? Le soir, je n'ai pas le courage, et surtout, cela ne favorise pas l'endormissement; le matin (tôt, vers 4h30, avant le boulot), je préfère faire du grec ou bloguer.

Et comme je n'en suis pas à une bêtise près, j'ai attendu qu'H. soit parti au ping pour descendre l'escalier du loft selon la méthode de lundi (à quatre pattes la tête la première).

C'est vertigineux.